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Trek solo de 2 jours dans les Vosges

  • roadtoinnerpeacebl
  • 20 août 2021
  • 3 min de lecture


L'aventure fut incroyable. Des paysages magnifiques, de la solitude souvent, des rencontres parfois.


Petit résumé de mon itinéraire de 36 km et 2000m de dénivelé positif. Vous retrouverez en fin d'article le lien YouTube de la vidéo que j'ai faite pour l'occasion, ainsi que la trace GPX.


Départ col de la Schlucht. J'accroche soigneusement les clés de la voiture sur un crochet dans mon sac pour ne pas les perdre (oui j'ai cette tendance à perdre au moins un objet par trek). Tout de suite, j'emprunte le sentier des roches. Le terrain est très rocheux et en fait un de mes terrains favoris. J'enchaîne les passages étroits, à flancs de montagne, agrippé aux mains courantes encastrés dans la roche. Beaucoup d'eau sur ce parcours, vous n'aurez donc pas de mal à en trouver ici si vous êtes à sec. Je passe devant une jolie cascade et j'enchaîne.


A la fin du sentier, je bifurque direction sud est vers le Hohneck en passant par le col du Falimont, puis le Petit Hohnech.


Anecdote : souvenir marquant du col du Falimont. Je souris en gravissant les 300 m de dénivelé positif, me remémorant ma dernière aventure en y passant mi-mai. Avec trois amis, nous avons emprunté le col alors qu'un névé persistait. Nous avons dû contourner sur les côtes car il était trop dangereux de passer sur la glace, ne sachant pas sa stabilité. Nous avons finis cette ascension sur des pentes dépassant largement les 45% les mains et les pieds plantés dans la boue. Le moindre faux pas et c'était la mort assurée. Fin d'anecdote.


La descente vers le lac de Schiessrothried fut douloureuse pour les cuisses car elle se fait principalement en ligne droite suivant une piste de ski. Arrivé au lac, pause pour déjeuner.


Je reprends ma route, direction le Spitzkoepfe, empruntant un sentier non officiel mais tout de même bien balisé par des amateurs (points rouges sur les arbres et les rochers). Les traces sont peu visibles car peu empruntées, les passages sont difficiles et le terrain relativement glissant, le tout à flanc de colline. La moindre inattention peut coûter la vie. Je m'y attendais cela dit, la carte IGN retrace de parcours en pointillés.


Arrivé au Spitzkoepfe, je grimpe les derniers mètres de roche pour admirer la vue, et je reprends ma routeroute vers le Kastelberg qui culmine à 1350m d'altitude, puis vers le Rainkopf (1305m d'altitude). Cette fois ci, je n'ai pas prolongé le parcours vers le Rothenbachkopf et le Batteriekopf. Une fois arrivé en bas de l'autre versant du Rainkopf, je remonte vers le nord pour rejoindre le Lac de Blanchemer pour poser ma tente. Un spot magnifique m'attendais. Un beau terrain plat enherbé, un banc (le luxe) et une petite étendue de sable pour aller tremper les pieds en prenant l'apéro. A savoir que ce lac est accessible aux véhicules et par conséquent, très fréquenté et de nombreuses personnes viennent y poser leur tente et/ou faire la fête. La nuit s'est plutôt bien passée malgré quelques réveils par de la musique venant d'un autre groupe non loin de là.



JOUR 2


Je remballe mes affaire et ma tente trempée de condensation (les joies du bivouac au bord d'un lac). Je reprends ma route plein nord direction Lac de la Lande, puis lac de Retournemer. J'emprunte ensuite un sentier boisé relativement plat et contourne le camping de la Verte Vallée, pour monter jusqu'à la Roche du Diable et déjeuner, en contemplant la vue sur le lac de Longemer.


L'itinéraire arrive bientôt à sa fin. Je me dirige vers la Chaume de Balveurche. Dernier coup de collier pour monter jusqu'au Haut Gazon et redescendre vers le Collet puis le Col de la Schlucht, 2 km plus loin.


Je vous laisse découvrir la vidéo de mon expédition juste ci-dessous ainsi que la trace GPX pour ceux souhaitant utiliser le tracé sur une application de navigation ou une montre GPS.


Axel





 
 
 

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Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'Homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.

Xavier Maniguet

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